Roms : permettre un accès normal des Roumains et des Bulgares au marché du travail


Le gouvernement a décidé d’une réunion interministérielle sur la situation des Roms en France et particulièrement sur les moyens de leur intégration dans notre pays.

L’héritage sarkosyste est lourd vis à vis de ces populations, en particulier depuis leur odieuse stigmatisation dans le discours de Grenoble de l’ancien président de la République en juillet 2010. Dans ce domaine là aussi, il est grand temps de construire un vrai changement, que ce soit pour ce qui concerne le logement, la scolarisation des enfants, mais aussi et surtout le travail.

On ne peut pas reprocher à des personnes de vivre dans des bidonvilles s’ils n’ont pas une vraie possibilité de travailler !

La CGT, tout comme la Confédération européenne des syndicats, s’est prononcée pour l’abrogation des "mesures transitoires" qui frappent l’ensemble des citoyens Roumains et Bulgares et qui gênent leur accès normal au marché du travail de notre pays. Seuls 9 pays européens, dont la France, continuent d’appliquer ces mesures transitoires qui, de toute façon, devront disparaître au plus tard le 31 décembre 2013.

Restreindre l’accès au travail des migrants, qu’ils viennent de l’Union européenne ou de pays tiers, ne protège pas le marché du travail de notre pays.

Par contre, il est essentiel que les migrants qui travaillent disposent d’un contrat de travail aux normes françaises. Ce doit être de la responsabilité de l’employeur. C’est ainsi qu’il sera possible de lutter efficacement contre la concurrence de tous contre tous, organisée et développée par les tenants du libéralisme.

Pour ce faire, la concertation avec le Ministère du Travail et le Ministère de l’Intérieur sur les travailleurs migrants, qu’ils travaillent d’une façon ou d’une autre, et demandée notamment par la CGT, doit s’installer au plus vite.

Article mis en ligne le 23 août 2012 par Laurent



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