Journée internationale du travail : un 1er Mai de solidarité et d’exigences


De l’argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.

C’est cet argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.

Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher  !

Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse  !

Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat.

Pour sortir de la crise :
- Augmentons d’abord les salaires. En France, le salaire minimum d’embauche d’un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C’est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.
- Développons l’emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent  ! Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu.
- Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations familiales, de l’assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient.

C’est à cette protection sociale qu’aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays. C’est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les salariés. Un comble  ! De flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop. La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle. Salariés , dans le monde entier nos intérêts sont communs !

CONSTRUIRE L’UNITE DES SALARIES POUR FAIRE NAITRE L’ESPOIR

Partout , la même politique d’austérité et la restriction des droits démocratiques est imposée aux salariés et aux populations. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession notamment dans toute la zone euro. Pour être plus fort, il faut se rassembler  ! Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle mondiale.

Le 1er Mai, mobilisons-nous partout contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social
RENDEZ VOUS :
- à MULHOUSE à 10h00 place de la Bourse
- à COLMAR à 10h30 rue de Turenne (devant la Maison des Syndicats)
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Un 1er Mai de solidarité et d’exigences

Article mis en ligne le 25 avril 2013 par Laurent



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