Mobilisations du 23 au 27 juin et journée interprofessionnelle du 26 juin : s’unir pour agir, lutter pour gagner


La CGT a décidé d’aller à la rencontre des salariés sur tout le territoire national en appelant à l’action, par la grève et la manifestation, le 26 juin. Les luttes s’organisent, les salariés relèvent la tête et remportent aussi des victoires.

Malgré un désaveu cinglant lors des élections municipales et européennes, le Président Hollande entend poursuivre ses réformes désastreuses ressenties comme injustes par huit Français sur dix selon un sondage CGT-Harris Interactive. Le gouvernement n’a de cesse de satisfaire les volontés du Medef pour faire baisser ce qu’ils appellent le "coût du travail". Là encore, selon le même sondage, près de 9 Français sur 10 (87%) estiment que ce n’est pas la cause première de nos difficultés, mais pointent le coût du capital comme responsable.

Pourtant, le gouvernement s’entête dans ses politiques d’austérité en octroyant toujours plus de cadeaux aux grandes entreprises, sans contrepartie en matière d’emploi, d’augmentation des salaires, de lutte contre la précarité et le chômage, et en réduisant toujours plus les moyens de l’action publique.

Les salariés s’organisent et luttent

De nombreuses actions revendicatives se développent en ce moment et portent des exigences en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail, de protection sociale, de service public. Elles sont souvent couronnées de succès et démontrent que lorsque les salariés relèvent la tête, élaborent leurs revendications, se mobilisent dans l’unité, ils peuvent remporter des victoires.

Qu’on en juge, dans la dernière période, par maints exemples :
- Les cheminots se sont mis en grève reconductible pour obtenir une autre réforme du service public ferroviaire.
- Les intermittents du spectacle, les salariés de l’intérim, les privés d’emploi qui se sont mis en grève pour les uns ou pour les autres mènent des actions pour obtenir de nouvelles négociations sur une convention d’assurance chômage.
- les infirmiers anesthésistes, viennent d’arracher la reconnaissance de leur profession au niveau master ;
- Monoprix, où la CGT, premier syndicat de l’entreprise a fait condamner l’enseigne pour travail de nuit ;
- Senerval à Strasbourg, où les salariés de cette usine d’incinération ont mené 80 jours de lutte pour obtenir de meilleures conditions de travail, d’hygiène et de sécurité ;
- Novotel Paris-Les Halles et la société de nettoyage Elior ont été condamnés par le conseil de prud’hommes de Paris à payer plus de 400 000 euros de dommages et intérêts et de rappel de salaires à 18 salariés en sous-traitance.
- SAM Technologies dans l’Aveyron où en trois jours de grève, les salariés obtenu l’annulation du plan de compétitivité, « remplacé par un plan d’industrialisation, avec de nouveaux développements qui assureront du boulot pour le futur », mais aussi des augmentations de salaires.
- Urbaser à Vitry où après des mois de lutte et 14 jours de grève, les salariés de cette entreprise de traitement des déchets ont arraché, notamment, des augmentations de salaires.
- Fralib à Géménos où après 1339 jours de lutte et d’occupation, les salariés ont obtenu un total de 19,1 millions d’euros pour reprendre leur entreprise en société coopérative ouvrière de production (thés et infusions) et bénéficieront du soutien d’Unilever pour la recherche de débouchés commerciaux, alors que le géant de l’agroalimentaire néerlandais envisageait tout bonnement de fermer l’usine produisant le thé et les tisanes de l’Éléphant.
- Dans une onglerie de Paris où des salariés-es sans papiers ont obtenu leur régularisation par une longue grève. Depuis, ce succès a donné l’envie à d’autres salariés sans papiers de se mettre en grève pour obtenir le droit de vivre et travailler ici.
- Chez Pilpa à Carcassonne où l’action des salariés a permis là aussi la reprise de l’outil industriel et la poursuite de l’activité de production de glaces sous forme de coopérative ouvrière.
- Les 35 000 agents du secteur de la collecte des déchets, du public comme du privé, étaient appelés à la grève le 12 mai pour dénoncer, notamment, la pénibilité et l’insalubrité de leurs métiers.

Comme ces salariés, partout, durant cette semaine du 23 au 27 juin, mobilisons nous. Partout, interpellons les directions d’entreprises, les employeurs, afin que nos exigences sociales résonnent dans tout le pays, et notamment les 7 & 8 juillet prochains, lors de la Conférence sociale.

Rassemblement devant la Sous-préfecture à Mulhouse à 12h00
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Avec la CGT, prenez vos affaires en main

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Journée d’action interprofessionnelle du 26 juin : s’unir pour agir, lutter pour gagner

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Tract des fédérations de la Santé et de l’Action Sociale et des Organismes Sociaux

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Article mis en ligne le 20 juin 2014 par Laurent



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