Situation à Mayotte : pas de solution sans justice sociale


La CGT réaffirme sa solidarité avec l’action des travailleurs Mahorais.

Le déchainement de violence et l’intervention massive des forces de l’ordre à Mayotte ces dernières heures, ne doivent pas occulter la puissance du mouvement social qui se consolide de jour en jour pour exiger l’égalité en matière de salaire, de droit du travail et de droit d’expression.

La grève générale qui s’est déclenchée à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales Mahoraises en est à son 13ième jour. Ces organisations posent depuis longtemps des revendications légitimes qui doivent de toute urgence être entendue par l’Etat et par le patronat.

En effet, ceux-ci portent des responsabilités majeures dans cette injustice qui conduit au désespoir d’une grande partie de la jeunesse. Injustice en matière d’emploi, de droit social et de niveau de vie, injustice en matière d’accès au service public, injustice en matière de sécurité des citoyens. Injustice également par la non reconnaissance des carrières des personnels du secteur public.

Alors que l’ouverture du dialogue et de la négociation sociale sont plus que jamais nécessaires, certains entendent aussi réprimer l’expression syndicale, en trainant Salim Nahouda secrétaire général de la CGT Mayotte devant les tribunaux pour avoir dénoncé cet autre fléau qui gangrène l’île : la corruption !

La CGT, apportera tout le soutien nécessaire aux salariés en lutte et à Salim Nahouda.

Cette exigence d’égalité des droits sur l’ensemble du territoire, est l’une des raisons majeures de notre mobilisation pour exiger le retrait du projet de loi El Khomri ; loi qui instaurerai de fait, un « droit du travail » différent pour chaque entreprise.

Article mis en ligne le 13 avril 2016 par Laurent



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