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La nouvelle présidente du MEDEF est plus proche des objectifs d’Ernest-Antoine Seillière que des attentes des salariés

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La nouvelle présidente du MEDEF est plus proche des objectifs d’Ernest-Antoine Seillière que des attentes des salariés



Le MEDEF change de tête.

La CGT ne regrette en rien le départ du baron Ernest-Antoine Seillière de LAborde. Elu pour être "le tueur des 35 heures", il aura incarné la lutte des classes la plus extrême menée par le patronat contre le statut et les droits du travail salarié.

Sous son impulsion, le MEDEF sera devenu un instrument de lobbying politique pour obtenir des gouvernements successifs des réformes qui ont fragilisé les droits des salariés à l’emploi, à la protection sociale et à la retraite et désengagé les entreprises de leurs responsabilités sociales et citoyennes.

Cela a fortement contribué à l’aggravation du chômage et des inégalités sociales. Il va maintenant sévir à la tête du patronat européen cela ne rassure en rien sur l’avenir de l’Europe sociale.

Laurence Parisot est élue présidente du MEDEF.

L’arrivée d’une femme à la tête d’une organisation patronale aussi importante témoigne de la place grandissante des femmes dans la société française.

Reste à savoir si cela contribuera à une dynamique d’égalité professionnelle dans les entreprises. Rien n’est moins sûr.

Les femmes comme les hommes marchent avec leur tête et celle de Madame Parisot est visiblement plus proche de celle du baron que des attentes des salariés.

Les premières déclarations de la nouvelle présidente du MEDEF démontrent sa volonté d’inscrire ses objectifs dans les pas de son prédécesseur.

Le Code du Travail est son principal adversaire. Elle veut gagner la liberté des entreprises contre celle des salariés, contre leur droit à travailler dans la dignité. Elle affirme vouloir "donner plus d’ampleur" au contrat nouvelles embauches créé par Dominique de Villepin. Celui-ci est combattu par la CGT et contesté par toutes les organisations syndicales. Cela augure mal d’un dialogue social qu’elle dit vouloir rénover.

Le dialogue social implique le respect des organisations syndicales et l’engagement d’une vraie réforme des règles de négociation collective instituant la règle majoritaire pour la validité des accords, de nouveaux critères de représentativité des organisations patronales et syndicales appuyés sur l’élection et la suppression des seuils pour ouvrir toutes les entreprises au droit syndical et social.



  • Article mis en ligne le 5 juillet 2005 par Laurent


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