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Conseil de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés du jeudi 14 octobre 2010

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Conseil de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés du jeudi 14 octobre 2010



Nous allons réaffirmer notre souhait initial de voir reporter le conseil au moment où le monde du travail rejoint par la jeunesse exige une autre réforme des retraites.

Toutes les forces syndicales sont investies dans le développement de la mobilisation pour faire reculer le gouvernement et obtenir l’ouverture de vraies négociations.

Nous savons toutes et tous que l’avenir se construit en ce moment dans ce mouvement. Aussi, nous regrettons le choix de la présidence de maintenir ce conseil avec à l’ordre du jour un point essentiel : la convention d’objectifs et de gestion.

Le vote de la COG (Convention d’Objectifs et de Gestion) est déterminant vis-à-vis de celles et ceux, salariés de l’institution qui, au quotidien, dans des conditions difficiles, souvent insupportables, donnent le meilleur pour tenir les valeurs de solidarité et de luttes contre les inégalités sociales et de santé. Une COG qui concrétisera la capacité de l’assurance maladie à répondre ou pas aux besoins de santé de toute la population.

Cette journée du 14 octobre 2010 restera symbolique pour la Sécurité sociale. Au moment où les luttes portent l’exigence d’une réforme juste des retraites, l’assurance maladie, autre branche de la Sécurité sociale programme des milliers de suppressions d’emplois et la remise en cause d’une partie de ses missions.

La CGT ne sera jamais dans le double langage ; celui de la rue et celui des salons. Nous rejetons cette COG, non comme une sanction vis-à-vis des équipes qui se sont battues pour tenter de sauver l’essentiel, face à un pouvoir gouvernemental irresponsable mais parce qu’il serait illusoire de vouloir agir au service des populations sans en avoir les moyens.

Nous la rejetons, car nous connaissons, comme vous tous, la grave crise de confiance que vivent les salariés de la Sécurité sociale, pour beaucoup épuisés, après des années de restructurations, de suppressions d’emplois, de promesses non tenues. Les stratégies de désengagements sont déjà en cours dans les organismes. Cette COG va accentuer cette terrible perte de sens au travail.

Nous ne sommes pas désespérés car ce qui est à l’œuvre aujourd’hui dans l’ensemble du pays, c’est la prise de conscience de l’urgence de reconstruire les solidarités. En effet, toutes ces dernières années n’ont été portées que par le saccage des fondamentaux de la Sécurité sociale au non du modernisme, de la maîtrise, de l’efficacité.

Quand cette France qui manifeste, aura gagné une juste réforme des retraites, elle demandera des comptes sur l’état de notre institution que des années de reformes censées la sauver ont réduite à renoncer à toute ambition et à se désengager, pour au final, toujours afficher un déficit. L’heure semble arrivée où les propositions de la CGT que vous avez trop souvent traitées par le mépris vont revenir et le mouvement social à l’oeuvre portera l’urgence de transformations et de reconquête de la Sécurité sociale.

Votre COG ne s’inscrit pas dans le sens de l’histoire. Nous ne pouvons que la condamner et poursuivre, avec la conviction d’autre possible, notre engagement pour d’autre choix tant pour la retraite, l’Assurance Maladie et l’ensemble de la protection sociale.



Article mis en ligne le 15 octobre 2010 par Laurent

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