"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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Dans la suite des plans d’austérité supportés à 80% par les salariés, c’est toujours le modèle social qui est la cible du gouvernement :
TVA anti-sociale ;
baisse des salaires ;
flexibilité ;
moins de services publics ;
moins de protection sociale ;
explosion du chômage.
La CGT réaffirme que les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont en rien responsables alors que dans le même temps, les bénéfices des entreprises du CAC40 ainsi que les dividendes versés aux actionnaires sont en hausse.
Il n’y a pas de fatalité. Pour la CGT, la relance économique ne sera possible que par l’augmentation des salaires et des emplois stables dans le privé et le public. La CGT prend ses responsabilités comme partout en Europe où les syndicats organisent la mobilisation des salariés pour construire une Europe sociale et solidaire, à l’opposé des compromis des chefs d’État à Bruxelles qui favorisent les replis nationalistes, la division et l’exclusion.
Le Président de la République veut imposer la TVA "sociale" avant les présidentielles.
Pour la CGT, cette mesure est une arnaque et une mesure anti-sociale.
Les facteurs expliquant le chômage ne sont en rien dépendants du niveau des salaires ou du coût de la protection sociale.
Bien au contraire, la faiblesse des salaires, la précarité de l’emploi et la baisse du pouvoir d’achat des salariés sont des freins à la relance de l’activité économique par la consommation.
L’augmentation de la TVA, c’est moins de pouvoir d’achat. Elle s’appliquera à tous les produits, qu’ils soient importés ou fabriqués en France.
L’effet est inégalitaire car le poids de la TVA est beaucoup plus important pour les bas revenus que pour celui qui gagne 10000€ ou plus par mois.
L’instauration de la TVA "sociale" ne vise qu’à répondre à une exigence patronale de transférer 80% de cotisations sociales des entreprises vers le contribuable et le consommateur.
Même si un allègement de la part salariale des cotisations sociales était mis en œuvre, l’augmentation de la TVA conduirait à une perte de pouvoir d’achat pour les salariés et plus encore pour les retraités et les chômeurs.
Enfin, comment croire que la baisse du "coût du travail" permettrait la création d’emplois. La preuve, le chômage a explosé malgré les 170 milliards d’aides accordés aux entreprises en 2010.
De toute évidence, ce seraient les actionnaires qui verraient leurs dividendes augmenter (prévision : 37,3 milliards en 2011 et 41,7 en 2012) !
Le gouvernement a en projet une diminution des droits des salariés et un recul des prérogatives des représentants du personnel afin de permettre un chantage au maintien de l’emploi contre la baisse des salaires et l’allongement de la durée du travail ;
la baisse des cotisations sociales serait orientée vers la fiscalité, via la CSG et la TVA ;
les modalités de recours au chômage partiel seraient facilitées, simplifiées et assouplies pour les entreprises sans garanties suffisantes pour la pérennité de l’emploi. L’information-consultation du Comité d’entreprise serait remise en cause.