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Unis, agissons pour gagner, le 4 octobre 2005

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Unis, agissons pour gagner, le 4 octobre 2005



Il est insupportable que les revendications restent plus longtemps sans réponses, que les cris de souffrances de millions d’exclus ne soient pas entendus, que les aspirations du plus grand nombre au progrès social soient ainsi méprisées. Pour les uns, l’insécurité, les difficultés grandissantes, les fins de mois difficiles, pour les grands dirigeants, l’explosion des salaires, jusqu’à 35 % d’augmentation en 2004.

Nous voulons des négociations et des réponses du gouvernement et du patronat qui conduisent à des avancées :
- sur les salaires, face à la flambée des prix ;
- sur l’emploi stable et qualifié, face à la précarité du travail et au chômage ;
- sur les garanties collectives et la protection sociale, face à l’insécurité faite aux salariés ;
- sur l’avenir des services publics, face aux conséquences dramatiques des déréglementations et des privatisations.

Croissance et salaires en panne, profits à la hausse :
- Essilor : + 19,1 % sur un an,
- Total : + 33,0 % sur un an,
- Suez : + 12,8 %. Pour Capgémini, Eiffage, le Crédit Agricole, les résultats dépassent les prévisions.

Cherchez l’erreur !

Nous voulons que les prochaines négociations Unedic remédient à l’injustice qui prive d’indemnisation plus d’un chômeur sur deux. Le projet du MEDEF qui consisterait à rétablir la dégressivité des indemnités est inacceptable. Il doit être combattu par ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés.

La France du 3e millénaire, riche de ses femmes et de ses hommes, de sa jeunesse, ne peut s’accommoder de l’exclusion, du chômage, des logements scandaleusement insalubres au cœur de nos cités, où la mort frappe depuis quelques semaines les plus pauvres, français et immigrés.

Gagner, c’est possible, la preuve

Depuis le début de l’année, un puissant mouvement social se dessine. Dans d’innombrables entreprises, des négociations ont permis à des salariés, grâce à leur action, de gagner des augmentations de salaires, ou le paiement de leur dû, comme au chantier naval de Saint-Nazaire.

Les salariés de Nestlé ont repris la production.

Des négociations de branches commencent à replacer les minima des grilles au-dessus du Smic. De plus en plus de salariés osent exiger que leur Travail soit reconnu et rémunéré à sa juste valeur. Ils osent exiger le respect de leur dignité et de la liberté de s’organiser ou d’agir. Ils osent refuser toutes les discriminations.

Le 4 octobre 2005

La CGT appelle ses syndiqués, les salariés actifs, du privé et du public, les salariés privés d’emploi, les retraités, à préparer avec leurs organisations une grande journée nationale d’actions et de mobilisations, pour obtenir des avancées sociales. Solidaires et unis, nous serons plus forts pour faire aboutir nos revendications

Exigeons l’ouverture de négociation pour :
- l’augmentation des salaires, des retraites et des pensions, un pouvoir d’achat à la hauteur des besoins d’aujourd’hui ;
- le plein emploi et un véritable droit au travail ;
- une sécurité sociale professionnelle protégeant les salariés face au chômage et à la précarité ;
- des garanties collectives fortes ;
- des services publics orientés vers la réponse aux besoins des usagers ;
- une politique pour une croissance économique fondée sur le développement et la solidarité.

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  • Article mis en ligne le 9 septembre 2005 par Laurent


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