"Si tu ne partages pas la lutte,
 tu partageras la défaite" (Bertolt Brecht)
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
Quoi de neuf chez nous?

Plan du site Archives du site Abonnement RSS
Outils CGT Playliste Mentions légales
Défouloir Massacre SPIP
Espace privé
3724701 visites depuis le 01/11/2004
Dernier article publié le mercredi 30 novembre 2022
Dernière brève publiée le mercredi 1er janvier 2020
Contacter votre
Contacter le
Site mieux vu avec FIREFOX
Formation Professionnelle : la suppression du ministère est un mauvais signal !

Quoi de neuf ailleurs ?

article précédent    article suivant


Formation Professionnelle : la suppression du ministère est un mauvais signal !



M. Thierry Repentin, qui a quitté ses fonctions de ministre de la Formation Professionnelle, ne serait pas remplacé. Si cela se confirme, ce ne serait pas anodin mais au contraire significatif d’une tendance visant à réduire la formation professionnelle à sa seule dimension curative.

Si elle participe du développement économique et donc de l’emploi, la formation professionnelle n’est pas la solution miracle aux problèmes du chômage dans notre pays.

Diminuer les financements destinés à la formation des salariés pour les orienter, plus qu’aujourd’hui encore, vers les demandeurs d’emploi est un choix lourd de conséquences. C’est prendre le risque d’affaiblir le patrimoine de qualifications de nos entreprises et de nos territoires et obérer les possibilités de leur développement.

Enjoindre à la formation professionnelle de répondre à des besoins déterminés, "les soi-disant métiers en tension", la restreindre à une fonction adéquationniste, sans prendre en compte les projets de vie des personnes, leurs liens avec les territoires où ils vivent, mène à l’impasse.

C’est une vision réductrice et de court terme qui néglige l’indispensable dimension prospective. C’est ne pas voir la nécessité d’un effort de formation sans précédent, permettant de faire face aux défis auxquels est confrontée notre économie, le renouvellement générationnel momentanément masqué par le niveau de chômage et l’évolution rapide des techniques.

La formation professionnelle doit prioritairement répondre aux besoins des personnes ceux qui sont en emploi et qui en sont exclus. Ce sont les hommes et les femmes qui sont la principale richesse de notre pays. Ce sont elles et eux qui sont les acteurs essentiels du progrès économique, qui par leurs qualifications, peuvent faire face aux défis d’une économie de plus en plus ouverte.

À l’égard de ces exigences, la suppression du ministère de la formation professionnelle serait, si elle est avérée, un mauvais signal.



Article mis en ligne le 26 mars 2013 par Laurent

Popularité de l'article :
2%

lespapillonsblancs68