"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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La CGT s’associe pleinement à la Journée internationale du refus de la misère. Elle entend contribuer à mobiliser les salariés, avec ou sans emploi, et, au-delà, l’opinion publique, pour qu’enfin l’éradication de la misère entre dans les faits.
Cette année encore, ce 17 octobre 2005, journée mondiale de lutte contre la misère, la réduction de la pauvreté n’est pas au rendez-vous. Au contraire, même, l’exclusion s’étend et les inégalités n’en finissent pas de se creuser au rythme de l’aggravation du processus de précarité et de fragilité de l’emploi.
Comme l’ont souligné avec force, le 26 mai, au Conseil économique et social, les associations du groupe Aerte et les partenaires sociaux, "notre société a tendance à gérer l’exclusion, au lieu de travailler sans relâche à l’éradiquer et à la prévenir. Il faut faire cesser les situations dégradantes qui engendrent la dépendance à certaines formes d’aides alimentaires, à l’hôtel ou à l’hébergement insalubres, à toute forme d’assistanat humiliant et indigne. Il faut agir sur les racines de la misère et des inégalités dans tous les domaines : niveau des ressources, emploi, logement, santé, éducation et formation, justice…"
Cet engagement, tout à fait inédit, ne doit pas rester lettre morte. Tous les acteurs sont aujourd’hui convoqués et les décideurs, publics ou privés, sont au pied du mur. C’est en ce sens, et dans l’esprit même de l’appel du 26 mai 2005, que la CGT, à l’occasion de cette journée du 17 octobre, réaffirme son accord et surtout sa détermination pour favoriser toutes les concertations nécessaires, au niveau national comme au plan local, pour défendre et imposer des mesures qui contribuent enfin à rompre avec la spirale de la misère et ouvrent une tout autre logique, celle de l’accès réel et garanti de tous à tous les droits.