"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
|
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
|
Pour être considérée comme grave, la faute doit être d’une importance telle qu’elle rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise, et ce, même pendant la durée de son préavis.
La gravité doit être appréciée au cas par cas. Un même comportement peut être considéré, selon les circonstances, les personnes, etc., comme une faute simple ou une faute grave.
C’est à l’employeur d’apprécier si la faute commise est grave et si le salarié doit quitter l’entreprise.
Oui, un employeur peut rompre le Contrat de travail à Durée Déterminée (CDD) pour faute grave (Code du travail, art. L. 1243-1).
Pour rompre un CDD pour faute grave, l’employeur doit respecter la procédure disciplinaire (convocation, entretien, etc.). Certaines conventions collectives peuvent prévoir des dispositions particulières en la matière (par exemple, passer devant un conseil de discipline avant de rendre votre décision).
L’employeur doit donc convoquer le salarié à un entretien préalable dans un délai maximum de 2 mois après avoir eu connaissance des faits fautifs.
La lettre de convocation indiquera l’objet, la date, l’heure et le lieu de l’entretien. L’employeur doit indiquer également la possibilité pour le salarié de se faire assister par une personne appartenant à l’entreprise (dans la mesure où il ne s’agit pas d’une mesure de licenciement, l’assistance par un conseiller extérieur n’est pas possible).
La convocation est soit remise en main propre contre décharge, soit adressée par lettre recommandée.
L’indemnité de fin de contrat n’est pas due en cas de rupture anticipée du CDD pour faute grave.