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2006, une année à haut risque

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2006, une année à haut risque



La section CGT des Papillons Blancs vous présente ses meilleurs vœux pour vous, vos familles, vos proches. Nous vous souhaitons en premier lieu une bonne santé, mais aussi tous nos vœux de réussite personnelle et professionnelle.

2006 qui s’annonce comme une année à haut risque à tous les niveaux, aussi bien aux Papillons blancs qu’au niveau national et européen.

Aux Papillons Blancs :

Depuis la fin de l’année dernière, l’ensemble des élus CGT (et CFDT) ne siègent plus dans les différents CE et au CCE. C’est bien le mépris de la Direction à l’égard des représentants du personnel qui a motivé cette décision. La CGT mettra tout en œuvre pour défendre l’intérêt des salarié(e)s et pour qu’enfin, l’employeur comprenne qu’il doit tenir compte de l’avis des salarié(e)s, que cela lui plaise ou non.

Du point vu économique, cette année s’annonce plutôt difficile, tant au niveau DDASS qu’au niveau commercial. Ce ne sont pas les orientations budgétaires prises ou les dépenses somptuaires effectuées par nos dirigeants qui nous poussent à l’optimisme : achat du tènement (terre tenu d’un seigneur) industriel à Colmar, projets d’acquisition de terrains à Pfastatt et à Mulhouse, train de vie somptueux de l’équipe dirigeante, pour ne citer que les plus grosses dépenses occasionnées ou à venir.

Du point de vue social, la dégradation du climat dans l’entreprise n’augure rien de bon. Le dernier coup d’éclat du directeur des départements Hébergement et Education, M. VOINOT, celui qui coté "Dr Jekyll" nous fait l’éloge du RESPECT, mais qui coté "Mr Hyde", "n’en a rien à foutre des salariés et de la solidarité entre salariés", n’en est qu’un symptôme parmi tant d’autres. Le développement du management par le stress et l’amplification du harcèlement moral, avec toutes ses conséquences en matière de dégradations des conditions de travail et de dégradations de l’état de santé physique et mentale des salariés, nous poussent à croire que tout cela est voulu, organisé et encouragé par le COMDIR (comité de direction).

Du point de vue de l’emploi, la suppression insidieuse des postes assurant la prise en charge directe des personnes accueillies au profit d’une organisation déconnectée des réalités, conjuguée au flou le plus total sur le financement des postes ARTT ne nous donne pas confiance en l’avenir.

Au niveau de la branche :

La convention collective du 15 mars 1966 est en danger. La journée nationale d’actions du mardi 6 décembre 2005, organisée dans les établissements, les services, les départements et les régions a pourtant été un succès. Succès à mettre au compte de la mobilisation des salariés, la plupart du temps dans l’unité… Partout les employeurs ont été interpellés sur leur projet et les salariés, avec la CGT, ont exprimé leur désaccord et leur rejet du projet présenté par les employeurs. La CGT demande :
- le retrait du projet initié par les employeurs dans le cadre de la refonte des classifications et la mise en place du salaire en 3 parties : fixe, variable et prime individualisée
- une progression de salaire à l’ancienneté à hauteur de 50% en fin de carrière et le rejet de toutes les primes liées aux objectifs dit "convenus".
- la reconnaissance des qualifications permettant un travail de qualité auprès des usagers.

Au niveau national et européen :

Le gouvernement Chirac/Villepin/Sarkozy poursuit avec zèle, l’application de la feuille de route dictée par le MEDEF : introduction du forfait de 1€ pour chaque visite chez le médecin, de 18€ sur certains actes médicaux, augmentation du forfait hospitalier, mise à mal du code du travail, légalisation de la précarité avec l’introduction des Contrats Nouvelle Embauche et Première Embauche, attaques contre les chômeurs et leur niveau d’indemnisation, multiplication des délocalisations et des suppressions d’emplois qui les accompagnent, allongement de la durée du travail, etc. Les mauvais coups ne manquent pas. Malgré tout cela, les profits de l’année 2005 explosent : CAC40 (+23,4%), AGF (+52%), Axa (+50%), EADS (+49%), Vinci (+47%). Le salarié lambda ne jouit pas, lui, de l’embellie boursière : il en paye le prix !

Des initiatives et des actions syndicales sont sur les rails pour peser contre ces multiples attaques du monde du travail :
- mobilisation nationale interprofessionnelle le mardi 31 janvier sur l’emploi, les services publics, et la protection sociale,
- le mardi 14 février à Strasbourg, dans le cadre d’une mobilisation Européenne, pour faire obstacle à l’adoption de la directive "Bolkenstein" qui si elle est adoptée, encouragera la concurrence déloyale et sapera les droits et conditions de travail actuels des travailleurs.

Plus que jamais, c’est par leur engagement, leur mobilisation, leur organisation, leurs luttes, que les salariés pourront faire valoir leurs droits. Pour inverser le cours des choses, c’est bien en nous que nous devons croire, en la légitimité de nos exigences et de nos droits.

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  • Article mis en ligne le 17 janvier 2006 par Laurent


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