"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
|
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
|
Le recours à la période probatoire est lié à un changement de poste du salarié. Elle permet de valider ou non ses compétences dans ses nouvelles fonctions, d’apprécier ses aptitudes professionnelles. Elle s’inscrit dans un contrat de travail déjà en cours d’exécution. Elle ne doit pas être confondue avec la période d’essai qui se situe en début de contrat.
Il faut savoir que la rupture de la période probatoire n’entraîne pas la rupture du contrat de travail.
Non, un employeur ne peut pas rompre le contrat d’un salarié parce que sa période probatoire n’est pas satisfaisante. On ne rompt pas son contrat comme s’il était en période d’essai.
Dans une telle situation, l’employeur peut replacer le salarié dans ses fonctions antérieures, sous peine d’être condamné pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Si la période probatoire n’est pas concluante, le salarié retrouve son poste et toutes les caractéristiques de son contrat de travail avant la signature de l’avenant (rémunération, par exemple).
Toutefois, si le salarié refuse de réintégrer son ancien poste, cela peut constituer une cause de licenciement.
Source : Tissot éditions