"Si tu ne partages pas la lutte,
 tu partageras la défaite" (Bertolt Brecht)
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
Quoi de neuf chez nous?

Plan du site Archives du site Abonnement RSS
Outils CGT Playliste Mentions légales
Défouloir Massacre SPIP
Espace privé
3741306 visites depuis le 01/11/2004
Dernier article publié le mercredi 30 novembre 2022
Dernière brève publiée le mercredi 1er janvier 2020
Contacter votre
Contacter le
Site mieux vu avec FIREFOX
C.C.N. 15 mars 1966 négociations sur les classifications

Hacked By Awad Sahar

article précédent    article suivant

C.C.N. 15 mars 1966 négociations sur les classifications



Lors de la commission paritaire du 12 décembre 2000, la fédération patronale était en possession de nos propositions :  une nouvelle classification des emplois dans une échelle comportant 6 niveaux,  une valeur de point à 26,98F au 1er janvier 2001 correspondant à un salaire de base de 8500F net.

Où en sommes nous 4 ans après ?

- 3,51 euros au 01/01/05 soit 23,02F…. sans commentaires.
- La première réunion technique sur les classifications avait eu lieu le 12 mars 2002… enfin !
- Le 24 septembre 2003, les employeurs suspendaient unilatéralement les travaux considérant que la tache confiée au groupe technique était achevée et devait dès lors se prolonger lors des commissions paritaires.
- C’est seulement 1 an plus tard (28 septembre 2004) que la fédération patronale soumettait aux organisations syndicales de salariés, un projet de modification des classifications.

La CGT a étudié ce projet et a rendu publique son analyse

Nous avions proposé, dès le départ, que les qualifications des salariés servent de référence première pour ensuite placer les différents métiers dans les filières (par exemple : service à la personne, gestion et administration, …) et finalement décliner des fonctions et des fiches de postes en rapport avec ces mêmes filières. Nous avons exigé que la négociation de ces nouvelles classifications soit menée simultanément avec les niveaux de rémunération. Aucune de ces propositions n’a été retenue, la démarche patronale s’appuyant délibérément sur une stratégie inverse. A titre d’exemple, un nouveau métier est créé : l’intervenant éducatif, avec 3 niveaux différents, où chaque niveau est caractérisé par des tâches et des responsabilités spécifiques (et où l’on observe au passage que le troisième niveau est pratiquement une fonction de chef de service sans en avoir le grade … sans parler du salaire !!). Le constat est identique pour l’intervenant d’action sociale ou l’intervenant d’accompagnement à la vie quotidienne, le tout "s’agrémentant" de critères classants qui se déclinent en : compétence/technicité, autonomie/responsabilité, dimension relationnelle (! !) et polyvalence. Nous ne pouvons accepter en l’état cette démarche où tout est mis en place pour aboutir à des charges de travail en constante augmentation, rémunérées dans des carcans budgétaires et où la seule perspective d’enrayer les pertes de pouvoir d’achat de ces 10 dernières années se solde par le "salaire au mérite".

La CGT ne cautionne pas un avenant qui, au lieu de revaloriser l’ensemble des professions du secteur de l’action sociale et médico-sociale, imposerait aux salariés des conditions de travail dégradées. Il est temps qu’ensemble, nous maîtrisions cette course folle à la rentabilité qui vient polluer la qualité du service que nous devons aux usagers.

PDF - 57.1 ko


  • Article mis en ligne le 1er mars 2005 par Laurent


  • Popularité de l'article :
    1%