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6 millions de chômeurs et une revalorisation minime des indemnisations … l’urgence d’un autre partage du travail et des richesses !

Les chiffres du chômage de mai sont cruels. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi en catégories A, B, C s’établit à 5414200 en France métropolitaine fin mai 2015 (5717900 en France y compris les DOM), c’est une augmentation de 1,3% (+69000).

Sur un an, il augmente de 7,9%. Si on comptabilise les personnes inscrites à Pôle Emploi qui ne sont pas tenues "de faire des actes positifs de recherche d’emploi" (651400 fin mai 2015), le cap des 6 millions de demandeurs d’emploi est franchi.

L’excuse présentée (trop d’actualisation après des rappels supplémentaires) inquiète plus qu’elle ne rassure : doit-on comprendre que nombre de demandeurs d’emploi ne se réactualisent pas d’habitude alors qu’ils le devraient ? Une part de vérité se cache derrière le prétexte : les 6 millions au compteur ne dénombrent pas tous les privés d’emploi découragés, qui ne se signalent plus à Pôle Emploi.

Vendredi 26 juin, avait lieu un Conseil d’administration de l’UNEDIC, qui examinait la revalorisation annuelle des allocations. La CGT a demandé une revalorisation de 5% en rappelant que la moitié des demandeurs d’emploi indemnisés (seulement 2,5 millions sur 6 : 42%) perçoivent moins de 1000€ mensuels.

Pour la deuxième année consécutive, le patronat a imposé une aumône, en ne revalorisant de 0,3% que la partie fixe (de 11,72 à 11,76€/jour) et l’allocation minimale (qui passe de 28,58 à 28,76€/jour). L’allocation minimale n’en est même pas une pour beaucoup d’allocataires touchés par l’écrêtement à 75% de son ancien salaire de référence.

Ainsi les chômeurs aux plus petites allocations n’auront droit à aucune revalorisation, comme plus du 1/3 d’entre eux, tandis que la plupart recevront 4 centimes d’euros de plus par jour, bien en dessous de l’inflation à 0,5%. Seuls les chômeurs indemnisés de Mayotte (qui ne sont que 4% des chômeurs inscrits à Pôle Emploi sur ce territoire) auront droit à 0,3% sur l’ensemble de l’allocation, soit … 4€ par an environ en moyenne !

Des militants des comités de privés d’emploi CGT, de l’Intérim-CGT et de la CGT-Spectacle ont accueilli les participants à ce CA, en leur rappelant que la prochaine négociation de la convention assurance-chômage, qui promet d’être dure, se fera sous la vigilance de la CGT et de tous ceux qui se battent pour une autre politique de l’emploi et pour des droits sociaux à la hauteur des besoins des privés d’emploi.



Article mis en ligne le 29 juin 2015 par Laurent

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