"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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Lorsque l’employeur décide de licencier un salarié, la lettre de licenciement doit être notifiée par lettre recommandée avec avis de réception (LRAR) (Code du travail, art. L. 1232-6).
Elle ne peut être expédiée moins de 2 jours ouvrables après la date prévue de l’entretien préalable au licenciement pour motif personnel auquel le salarié a été convoqué.
Pour la Cour de cassation, l’envoi de cette lettre recommandée avec avis de réception (LRAR) n’est qu’un moyen légal de prévenir toute contestation sur la date de notification du licenciement.
Pour les juges, la notification du licenciement par LRAR ne constitue pas une formalité substantielle. C’est-à-dire que si le licenciement est notifié par lettre remise en main propre contre décharge (reçu), l’employeur ne sera pas condamné à payer une indemnité au salarié pour irrégularité de la procédure de licenciement.
Oui, la remise en main propre contre décharge est possible mais elle ne protège pas l’employeur de certains litiges.
Si une lettre de licenciement est remise en main propre, le salarié licencié peut contester la date de notification du licenciement par exemple.
Sachez également que, si l’employeur envisage une transaction, cette dernière ne sera possible que si le licenciement est notifié par LRAR. Dans le cas contraire, aucune transaction ne pourra être conclue.
Source : Tissot éditions