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Un employeur a-t-il le droit de s’abstenir de remettre un certificat de travail aux étudiants ayant occupé un poste pendant l’été ?
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Un employeur a-t-il le droit de s’abstenir de remettre un certificat de travail aux étudiants ayant occupé un poste pendant l’été ?



Remise des documents de fin de contrat

Lorsque le contrat de travail d’un salarié prend fin, l’employeur doit lui remettre plusieurs documents en particulier :
- l’attestation Pôle emploi ;
- le reçu pour solde de tout compte ;
- un certificat de travail ;
- un bordereau individuel d’accès à la formation (BIAF) pour les salariés en CDD.

Le certificat de travail doit être remis à l’expiration du contrat, à la date de la rupture définitive du contrat (Code du travail, art. L. 1234-19).

Le certificat de travail est tenu à la disposition du salarié. Il est quérable, c’est-à-dire que c’est au salarié de venir le chercher.

Quelle que soit la durée du contrat du travail, la remise d’un certificat de travail est obligatoire.

Non, un employeur ne peut s’abstenir de remettre le certificat de travail aux étudiants ayant occupé un poste pendant l’été.

Même si le salarié est resté très peu de temps dans l’entreprise et qu’il est étudiant pendant l’année scolaire, l’employeur doit lui remettre son certificat de travail.

La non-délivrance du certificat de travail : sanctions

En cas de non-délivrance du certificat de travail, l’employeur risque des sanctions d’ordre civil et pénal.

Par le tribunal de police, l’employeur peut être condamné à payer une amende pouvant atteindre 750€ (sanction pénale pouvant être doublée en cas de récidive) (Code du travail, art. R. 1238-3).

Le conseil de prud’hommes peut également ordonner la remise du certificat de travail, le cas échéant sous astreinte (paiement d’une somme par jour de non-respect de l’obligation).

A noter :
- dans le cas d’une remise tardive, l’employeur peut être condamné à verser à l’ancien salarié des dommages et intérêts si ce retard lui cause un préjudice. Pour cela, il doit apporter des éléments prouvant son préjudice. L’indemnisation n’est plus automatique.

Source : Tissot éditions



Article mis en ligne le 24 août 2016 par Laurent

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