"Si tu ne partages pas la lutte,
 tu partageras la défaite" (Bertolt Brecht)
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
Quoi de neuf chez nous?

Plan du site Archives du site Abonnement RSS
Outils CGT Playliste Mentions légales
Défouloir Massacre SPIP
Espace privé
3725054 visites depuis le 01/11/2004
Dernier article publié le mercredi 30 novembre 2022
Dernière brève publiée le mercredi 1er janvier 2020
Contacter votre
Contacter le
Site mieux vu avec FIREFOX
Nouvelles formes de salariat : la CGT à l’offensive

Quoi de neuf ailleurs ?

article précédent    article suivant

Nouvelles formes de salariat : la CGT à l’offensive



Le salariat n’a de cesse de se transformer. Les nouvelles technologies conjuguées à un libéralisme débridé, au travers notamment de plateformes dites collaboratives, font grimper en flèche le nombre d’indépendants, d’autoentrepreneurs et de free-lance. Le seul but de ces plateformes est la maximisation des profits et des dividendes versés aux actionnaires.

Aucun secteur n’y échappe : industrie, services, transport, commerce, aide à la personne, etc. Plus de 1 million de personnes aujourd’hui en relèvent. L’on ne compte plus le nombre de plateformes dites « collaboratives » où se mélangent : de vrais acteurs de l’économie de partage mais, surtout, les exploiteurs tels Uber, Foodora, blablacar, etc.

Proposé comme panacée par nombre de responsables politiques, le statut « d’indépendant » se caractérise par une dépendance économique forte, aussi assujettissant qu’est le lien de subordination classique (sans les droits et garanties du contrat de travail) et par des revenus moyens très faibles. Selon une étude publiée par l’Insee le 19 décembre 2016, le revenu moyen des autoentrepreneurs tourne autour de 410 euros, soit moins que le montant du RSA !

L’illusion de l’autonomie est de courte durée face à la réalité de la pauvreté et de la précarité vécues par ces travailleurs, le plus souvent jeunes. Et, ces derniers engagent des conflits pour obtenir satisfaction sur des revendications légitimes.

La CGT est à leur écoute. Elle vient de créer deux syndicats notamment chez les VTC et les livreurs de repas à domicile, avec l’appui des fédérations des transports, du commerce et de l’union départementale de Gironde.

Avec eux, nous portons le combat :
- pour une juste rémunération, de meilleures conditions de travail, la reconnaissance et la dignité auxquelles ces travailleurs ont droit ;
- pour le droit à la négociation et à la représentation au sein des plateformes, par la mise en place d’instances représentatives des personnels.

Après la confiance accordée à notre organisation syndicale aux élections professionnelles par les salariés des TPE, la CGT reste en mouvement et à l’offensive pour tisser des solidarités et faire que des droits et des garanties pour tous les travailleurs évitent leur mise en concurrence et le dumping social.



Article mis en ligne le 1er mars 2017 par Laurent

Popularité de l'article :
1%

lespapillonsblancs68