"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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En 2017, le mois de mai compte 3 jours fériés :
lundi 1er mai ;
lundi 8 mai ;
jeudi 25 mai.
Les jours fériés peuvent être chômés et rémunérés si la loi ou la convention collective le prévoit.
Seul le 1er mai est obligatoirement chômé, c’est-à-dire non travaillé. Le travail n’est autorisé ce jour-là que dans les secteurs qui ne peuvent pas interrompre leur activité (santé, sécurité, transports…).
Les autres jours fériés ne sont chômés que si la convention collective ou l’usage le prévoit.
Les heures de travail perdues en raison du chômage des jours fériés ne peuvent donner lieu à aucune demande de récupération par l’employeur.
Le 1er mai est obligatoirement payé.
Un jour férié autre que le 1er mai qui tombe un jour habituellement travaillé et qui est chômé est payé au salarié qui a au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise. Le salarié qui n’a pas 3 mois d’ancienneté n’est payé que si la convention collective le prévoit.
Le travail le 1er mai donne lieu à une rémunération majorée de 100 %.
Aucune disposition légale n’impose de majoration de salaire pour le travail effectué un jour férié autre que le 1er mai. Ce sont les conventions collectives qui prévoient ou non une telle majoration.
Les conditions d’attribution et les modalités de paiement d’un pont (pont de l’Ascension par exemple) sont prévues dans certaines conventions collectives. L’attribution du pont peut aussi être décidée par l’employeur ou résulter d’un usage dans la profession ou dans l’entreprise. La convention collective ou l’employeur peuvent également prévoir que les heures non travaillées en raison du pont soient récupérées dans les 12 mois précédents ou suivants.
Et aussi sur service-public.fr :
Jours fériés - Dispositions générales
Journée du 1er mai
Jours fériés et ponts dans le secteur privé
Si un jour férié tombe pendant les congés du salarié, peut-on les prolonger ?