"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
|
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
|
Avant d’envisager un licenciement, l’employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable.
L’objectif de cet entretien préalable est de permettre de dialoguer avec le salarié :
présenter les motifs qui vous conduisent à envisager son licenciement ;
recueillir ses explications (Code du travail, art. L. 1232-3).
L’employeur doit indiquer, dans la lettre de convocation, que le salarié peut être assisté :
d’une personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise ;
ou d’un conseiller inscrit sur une liste dressée par le préfet, si l’entreprise n’a pas de représentants du personnel.
Oui, l’employeur peut être assisté, lors de cet entretien, par une personne de l’entreprise.
Mais attention, cette personne doit impérativement appartenir à l’entreprise. L’employeur ne peut pas choisir une personne venant de l’extérieure, par exemple :
un salarié du groupe auquel appartient l’entreprise ;
un actionnaire de l’entreprise ;
un avocat ou un huissier de justice.
Si l’employeur fait appel à une personne extérieure, il pourra être condamné au paiement de dommages et intérêts pour irrégularité de la procédure de licenciement.
Attention :
l’entretien préalable ne doit pas non plus se transformer en une enquête susceptible de détourner l’entretien de son objet. Ce serait le cas par exemple si l’employeur était assisté de plusieurs personnes, ou d’une personne avec laquelle le salarié connaît un différend.
Source : Tissot éditions