"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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Importants mouvements sociaux contre le projet de loi Fillon (mai-juin)
La CGT adhère à la Confédération européenne des syndicats.
Importants mouvements de grève contre le plan Juppé (novembre-décembre).Lors de son 45e Congrès, la CGT décide de rénover ses statuts et de quitter la FSM.
Création de la Fédération syndicale unitaire (FSU) par 13 syndicats exclus ou en dissidence avec la FEN.Création de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA).
Mouvement de grève des infirmières à l’appel d’une Coordination nationale qui réclame notamment une augmentation significative des salaires et de véritables moyens pour la formation. Après la défection des autres syndicats, la CGT est seule à soutenir le mouvement.
Vote de la Loi de nationalisation (cinq groupes industriels, 36 banques).Ordonnances réduisant la durée du travail à 39 heures, instituant la cinquième semaine de congés payés et ramenant l’âge de la retraite à 60 ans.Lois sur les droits des travailleurs dans l’entreprise, notamment le droit d’expression pendant le temps de travail.Création des Comités d’hygiène, de sécurité et conditions de travail (CHST).
Création de la Confédération européenne des syndicats (CES).
Nouvel accord CGT-CFDT sur des revendications prioritaires : revalorisation du Smic retraite à 60 ans, semaine de 40 heures, emploi, heures de formation syndicale…
En mai et juin sept millions de travailleurs en grève et occupent leurs usines. Constat de Grenelle : augmentation de 35% du salaire minimum, reconnaissance de la section syndicale à l’entreprise… sous les pavés, la plage et mort aux vaches !
Accord revendicatif entre la CGT et la CFDT.
1964 CFDT Déconfessionnalisation de la CFTC qui devient la Confédération française démocratique du travail (CFDT). Une minorité garde le nom CFTC maintenue
1963 Les mineurs A l’appel de la CGT et de FO, de vastes mouvements de grèves des mineurs s’organisent. Les mineurs s’inquiètent des incertitudes pesant sur leur profession et revendiquent une augmentation générale des salaires.
Une manifestation anti-OAS durement réprimée fait 9 morts au métro Charonne. Accords d’Evian, fin de la guerre d’Algérie (18 mars).
Troisième semaine de congés payés.
Début de la guerre d’Algérie (1er novembre). Durant tout le conflit la CGT soutiendra " les revendications des Algériens et leurs aspirations nationales. " Le syndicalisme actif solidaire avec les peuples colonisés
Du 4 au 25 août, grande grève dans les services publics. Le 4 août, la CGT puis la CFTC appellent à une journée d’action des secteurs public et nationalisé contre le recul de l’âge à la retraite. Les postiers de Bordeaux décident la poursuite du mouvement. Aussitôt les confédérations CGT, FO, CFTC appellent à la grève générale dans ces secteurs. Le 14 août, on compte quatre millions de grévistes.
Vote de la loi sur les Conventions collectives.Création du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig).
La FSM critique le plan Marshall et l’influence américaine en Europe, ce qui provoque une scission. Les syndicats des Etats-Unis, d’Angleterre et des Pays-Bas se retirent de la FSM. Ils créent la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) à laquelle adhère la CGT-FO.
Lancement du " Plan Marshall d’aide à l’Europe ", destiné à assurer la reconstruction de l’Europe, sous la houlette américaine. Ce plan marque le début de la Guerre froide.Vague nationale de grève pour une hausse salariale de 25%, un minimum vital de 10 000 francs et la révision trimestrielle des salaires. Après la période noire qu’ont représenté les années de guerre puis d’immédiat après-guerre, la vie quotidienne reste tout aussi difficile.Scission de la CGT : des responsables de la Confédération, réunis autour du journal Force ouvrière, favorables au plan Marshall et contre le mouvement de grève de 1947, donnent leur démission et quittent la CGT pour créer la CGT-Force ouvrière (CGT-FO).
Début des nationalisations, création des comités d’entreprise et mise en place de la Sécurité sociale.Fin de la seconde Guerre mondiale (8 mai : capitulation allemande, 2 septembre : capitulation japonaise).Création de la Fédération syndicale mondiale (FSM) à laquelle adhère la CGT.1946, promulgation du Statut général des fonctionnaires.Début de la Guerre d’Indochine (19 novembre 1946). Pendant toute la durée du conflit, la CGT organise des manifestations de solidarité à l’égard du peuple vietnamien et en faveur de la paix.
Participation de la CGT au programme du Conseil national de la Résistance (CNR) définissant les nationalisations, la Sécurité sociale et les comités d’entreprises.Création de la Confédération générale des cadres (CGC).
Les Accords du Perreux ; signés par Robert Bothereau et Louis Saillant pour les " ex-confédérés " ; Henri Raynaud et André Tollet pour les " ex-unitaires ", reconstituent la CGT. D’autres luttes étaient en cours et la lutte syndicale cédait le pas à la lutte contre l’occupation.
Début de la Seconde Guerre mondiale (3 septembre).Le 18 septembre , le Bureau confédéral de la CGT vote une déclaration excluant les militants qui refusent de condamner le pacte germano-soviétique. Cette décision est approuvée par la Commission administrative le 25 septembre.1940, dissolution des centrales syndicales ouvrières et patronales.1941, promulgation de la Charte du travail interdisant les grèves et le lock-out.
Réunification de la CGT et de la CGTU.Victoire électorale du Front populaire. Vague de grèves avec occupations d’usines. Accords Matignon : relèvement des salaires, extension des conventions collectives et institution de délégués du personnel, semaine de 40 heures et 15 jours de congés payés.
1934 Liberté En riposte à l’émeute du 6 février, grève générale " contre le fascisme " à l’appel de la CGT et de la CGTU (organisation, née en 1920, d’une scission de la CGT)
Vote définitif de la loi sur les Assurances sociales.
Naissance de l’organe officiel de la CGT.
Loi sur la journée de huit heures et sur les conventions collectives.Création de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
Constitution du Secrétariat syndical international auquel participe la CGT. En 1919 il sera remplacé par la Fédération syndicale internationale (FSI).
Loi sur les retraites ouvrières et paysannes. L’âge de la retraite est fixé à 65 ans. L’espérance de vie est alors de moins de 49 ans.
Premier numéro de cette " revue d’action " qui se définit comme " syndicalisteRévolutionnaire, antiparlementaire ".
Adoptée au congrès elle donne au syndicalisme confédéral quelques uns de ses traits spécifiques : la lutte des classes ; la lutte quotidienne pour des améliorations immédiates mais aussi la lutte pour la disparition du salariat et du patronat ; indépendance vis-à-vis des organisations politiques.
Le Congrès de Montpellier donne à la CGT sa double structure : fédérations et unions départementales.
Création de La Voix du peuple, organe de la CGT.
Congrès constitutif de la Confédération générale du travail (CGT) à Limoges (23-28 septembre).
Création de la Fédération des Bourses du travail, marquée par le syndicalisme révolutionnaire de Fernand Pelloutier.
Première célébration française et internationale de la journée d’action du 1er mai.Le 1er mai 1891, à Fourmies (Nord) la troupe tire sur des grévistes : neuf morts, 35 blessés.
Création de la Fédération nationale des syndicats (FNS), d’inspiration guesdiste. Jules Guesde, l’un des socialistes les plus connus et les plus actifs, contribue à la diffusion des idées de Marx en France.
Loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats professionnels ouvriers et patronaux.
C’est la première révolution prolétarienne. Outrés par l’armistice avec la Prusse, les Parisiens se révoltent contre le pouvoir et élisent une assemblée qui prend le nom de Commune. La répression de ce fait près de trente mille morts. Œuvre sociale de la Commune de Paris : abolition du travail de nuit dans les boulangeries, gestion démocratique des entreprises fermées par le patronat ou travaillant pour la Commune. Apparition du premier mouvement féminin de masse.
Face à la répression menée par la bourgeoisie au pouvoir, jonction du mouvement social et républicain. Sous la pression populaire, le nouveau gouvernement adopte des mesures démocratiques et sociales : proclamation de la liberté d’association, du suffrage universel et du droit du travail, ouverture des Ateliers nationaux pour assurer aux chômeurs le droit au travail, décret limitant la durée de travail à 10h à Paris et à 11h en province, abolition de l’esclavage colonial.
Révolte des canuts à Lyon, échec des négociations menées par le préfet. L’insurrection sera durement réprimée.
Le Chapelier interdisant le droit de coalition des métiers.