"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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A l’occasion de sa première conférence de presse, le nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Thierry Breton, a annoncé la création pour les entreprises d’une « prime exceptionnelle d’intéressement facultative » pouvant représenter 15% (jusqu’à 200 euros) de l’intéressement 2004 pour les entreprises ayant déjà conclu un accord d’intéressement à cette date.
Ce n’est pas la réponse qu’attendent les salariés : cette prime exceptionnelle laisserait de côté plus des ¾ des salariés, ceux des PME dont les rémunérations sont déjà les plus faibles et dont les attentes en matière de pouvoir d’achat et de justice sociale sont les plus fortes.
La réduction de l’impôt sur les sociétés qu’envisage Monsieur Breton en contrepartie de cette prime d’intéressement serait mieux employée à contraindre le patronat à négocier les salaires à la hausse dans les branches et les entreprises, et à établir des relations plus saines entre donneurs d’ordre et sous-traitants.
La Cgt attend du gouvernement qu’il présente des propositions plus offensives et plus en rapport avec les besoins des salariés du privé à l’occasion de la Commission de la Négociation Collective du 18 mars.