"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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Le gouvernement a fait de la duplicité une méthode de gouvernement. Après avoir voulu endormir l’ensemble du mouvement social et politique avec de soi-disantes concertations, E. Woerth, ministre du Travail, a reconnu que la fin de la retraite à 60 ans était programmée, à l’occasion d’une interview dans un magazine. Bel exemple de dialogue social !
On se doutait bien que le recul de l’âge légal de la retraite et l’allongement de la durée de cotisations étaient les deux mesures phares de cette réforme qui vise à liquider un des principaux droits sociaux des salariés mais qui ne répondra en rien, comme le révèle le dernier rapport du COR, au financement des retraites.
Mais cet aveu à la veille de la grève du 27 mai est clairement un défi lancé au mouvement syndical, aux associations et organisations politiques qui avaient pris position pour le maintien de la retraite à 60 ans.
Ce sont les salariés, les travailleurs qui paieront les dégâts causés par la crise du système capitaliste. Aux banques, les subventions publiques, aux classes populaires, l’addition et les restrictions sociales.
Il n’y a pas d’autre solution que d’organiser un vaste mobilisation pour mettre en place un barrage social face à cette politique de régression qui est la marque de fabrique du gouvernement Sarkozy.
La grève et la manifestation du 27 mai doit donner le coup d’envoi d’un mouvement d’ampleur sur la durée en capacité d’organiser grève générale, manifestation nationale et toutes formes de mobilisations pour faire échec à la "réforme" Woerth.