"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
|
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
|
Le vote par le Sénat puis par l’Assemblée nationale n’y changera rien.
Votée contre l’avis de millions de manifestants et celui d’une large majorité de la population, comme l’ont montré de nombreux sondages, cette loi est illégitime. Elles est destinée à faire payer la facture de la crise aux salariés et ne règle rien sur le fond puisqu’un amendement voté par les sénateurs, et maintenu dans le texte final, contient en germe un autre système de retraite que le système actuel, autre système qui devrait être débattu en 2013.
C’est donc d’une belle arnaque gouvernementale dont il s’agit mais qui a reçu du mouvement social la réponse qu’il méritait à travers les millions de manifestants et les grèves, ponctuelles ou reconduites, depuis le 7 septembre.
Le gouvernement a répondu par une campagne d’intox, de mensonges et les provocations policières à l’égard des jeunes, des manifestants, comme il l’avait fait en 2006 avec des policiers en civils couverts de badges syndicaux dans les manifestations contre le CPE.
Les ministres du gouvernement peuvent bien sommer les grévistes et les manifestants d’arrêter de s’opposer, le mouvement social continue et continuera contre cette loi de régression sociale.
Il n’y a pas d’arrangement possible avec le gouvernement et le MEDEF car ce qui est en jeu ce sont des droits fondamentaux conquis par les luttes passées des travailleurs.
La retraite à 60 ans, à taux plein, c’est possible, avec une autre répartition des richesses qui donne la priorité aux salariés et non pas aux actionnaires.