"Si tu ne partages pas la lutte,
 tu partageras la défaite" (Bertolt Brecht)
Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
Quoi de neuf chez nous?

Plan du site Archives du site Abonnement RSS
Outils CGT Playliste Mentions légales
Défouloir Massacre SPIP
Espace privé
3727636 visites depuis le 01/11/2004
Dernier article publié le mercredi 30 novembre 2022
Dernière brève publiée le mercredi 1er janvier 2020
Contacter votre
Contacter le
Site mieux vu avec FIREFOX
Biscuiterie Jeannette : NON au pillage de l’outil industriel

L'actualité en 2542 brèves

brève précédente    brève suivante

Biscuiterie Jeannette : NON au pillage de l’outil industriel


Cliquez ici pour voir le témoignage vidéo : la production dans les ateliers

Ce matin, vendredi 7 mars, la mobilisation devant la biscuiterie Jeannette à Caen, a empêché la coupure de gaz, annoncée par le cabinet Lizé, chargé de la liquidation de l’entreprise.

Un huissier s’est présenté ce matin, un peu avant midi, pour faire procéder à la coupure de gaz. Il a été accueilli par les ex-salariés, avec leur syndicat CGT, qui ont fait valoir l’illégalité de la procédure. Tous les salaries n’ayant pas été licenciés, le propriétaire des lieux a, selon eux, obligation de chauffer les lieux et donc une coupure de gaz serait illégale.

"Si aujourd’hui on nous enlève le gaz, un potentiel repreneur ne pourrait pas voir les machines en état de fonctionner ; c’est la raison pour laquelle ce matin de nombreuses personnes se sont mobilisées pour empêcher de procéder à ces coupures de gaz", nous expliquait, dans un entretien téléphonique, Franck Merouze de l’union locale CGT.

Selon le syndicat CGT, en contact avec la DIRECCTE, une dizaine de repreneurs se sont manifestés dont trois seraient sérieux.

Les salariés de la biscuiterie Jeannette de Caen ont vendu, jeudi 6 mars 2014, en moins de deux heures des dizaines de milliers de madeleines qu’ils ont fabriquées lors d’une relance de la production. Les 36 salariés de cette biscuiterie centenaire, licenciés en janvier occupent jour et nuit leur usine. Ils ont ainsi empêché la vente aux enchères des machines prévue il y a 2 semaines. Ils ont relancé leur production pour attirer l’attention d’éventuels repreneurs. Les machines étaient à l’arrêt depuis décembre.

Face au succès de la vente et à l’accumulation de nouvelles commandes, les salariés entendent renouveler l’opération, a indiqué la CGT. "On multipliera par quatre la production", a affirmé Franck Mérouze, secrétaire de l’union locale CGT.


Brève mise en ligne le 7 mars 2014