"Si tu ne partages pas la lutte,
tu partageras la défaite"
(Bertolt Brecht)
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Le site de la Section Syndicale CGT de l'Adapei Papillons Blancs d'Alsace
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Coupures d’eau, d’électricité… la ville de Châteauroux conduit une offensive contre le syndicalisme dans l’Indre depuis 2003. Et particulièrement contre les unions départementales CGT, FO et CFDT.
Treize ans de procédures, d’acharnement anti syndical : La ville de Châteauroux n’en démord pas. Elle persiste à vouloir priver les organisations syndicales départementales de moyens de fonctionnement, et en premier lieu de locaux, dont le syndicalisme à Châteauroux dispose historiquement à titre gracieux, depuis la création de la Bourse du Travail en 1901.
Jeudi 21 janvier, la Cour d’Appel de Paris siègera à 14 heures en renvoi de Cassation sur l’affaire qui oppose les syndicats et la ville de Châteauroux.
"Ne laissons pas écraser le syndicalisme. Sans locaux, sans moyens de fonctionnement, le syndicalisme est neutralisé. Depuis bientôt 13 ans, c’est une liberté fondamentale reconnue constitutionnellement qui est étranglée par une collectivité territoriale." Après toutes ces années de procédures, Denis Guignard, secrétaire général de l’UD CGT, ne décolère pas et continue de se battre pour cette liberté fondamentale qu’est le syndicalisme.
D’ailleurs, des militants de Paris et de l’Indre se rassembleront, pendant le procès, Place du Châtelet à proximité de la Cour d’Appel de Paris, pour soutenir les syndicats.
L’affaire de Châteauroux n’est pas isolée, rappelle Céline Verzeletti, dirigeante de la CGT. "Réfutant l’utilité publique et sociale de ces lieux ouverts aux citoyens, de plus en plus d’autorités municipales créent des difficultés de logements pour les structures syndicales locales ou départementales. Elles portent gravement atteinte aux libertés syndicales et aux activités menées comme l’accueil juridique, l’information et l’éducation populaire…"
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