CGT APBA - Solidarité avec les salaries de Peugeot Ryton !

Solidarité avec les salaries de Peugeot Ryton !

La Confédération CGT tient à saluer les salariés de Ryton et leurs organisations syndicales. La Direction de PSA a décidé de fermer l’usine de Ryton, parce qu’elle sait que les droits sociaux des salariés y sont plus faibles que dans d’autres pays européens. Elle a oublié que nous avons une arme valable dans toute l’Europe : notre solidarité.

Mercredi 24 mai, à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires du groupe PSA, une forte délégation de salariés britanniques de l’usine Peugeot de Ryton se sont rassemblés devant le siège du groupe PSA, accueillis par de nombreux salariés des sites français à l’appel de la fédération de la métallurgie CGT, des syndicats CGT des groupes PSA et Renault.

Il y a neuf ans, en Belgique, dans la ville de Vilvoorde, pour la première fois les syndicats européens avaient décidé de travailler ensemble et d’affirmer une solidarité effective pour tenter d’enrayer une décision patronale internationale. A l’époque, il n’avait pas été possible d’empêcher la fermeture de l’usine Renault, mais la "jurisprudence Vilvoorde" est à la base des exigences de consultations des représentants des salariés exprimées aujourd’hui dans la plupart des groupes industriels européens. Cette date a été le départ d’une nouvelle étape du syndicalisme européen.

Aujourd’hui, nous sommes plus forts pour faire entendre la voix des salariés d’Europe. Nous pouvons montrer à la Direction du groupe PSA que les salariés de Ryton ne sont pas seuls. La Direction de PSA doit étudier favorablement le projet alternatif élaboré par les syndicalistes britanniques ! Il n’y a aucune raison pour que l’usine de Ryton ferme. La Cgt emploiera tous ses efforts pour que cette lutte commune aux salariés de Grande Bretagne, de France et de l’ensemble de l’Europe soit couronnée de succès.

La présence active de Marcello Malentacchi, secrétaire général de la Fédération Internationale des Travailleurs de la Métallurgie (FIOM) et de Peter Scherrer, secrétaire général de la Fédération Européenne de la Métallurgie (FEM) à ce rassemblement montre que décidément le syndicalisme européen a résolu de se donner les moyens pour que soient reconnus et développés les droits des salariés dans l’ensemble de l’Europe.

Article mis en ligne le 25 mai 2006 par Laurent

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